Hiérarchisation du bonheur
Près d'un mois et demi que je suis sans activité et jamais pourtant cette expression n'aura été aussi éloignée de ma réalité ! C'est d'ailleurs la première fois aujourd'hui que je me prends du temps pour ne RIEN faire... Du coup, j'ai achevé mon dernier Halan coben (il me reste maintenant à attaquer Sans un mot sorti en poche récemment et surtout à reprendre la petite dizaine de romans Star Wars que j'ai achetés au fur et à mesure de leur sortie !). Je me suis même payé le luxe d'une petite sieste !
Rien de bien passionnant me direz-vous... mais vous vous imaginez, vous, en un mois de chômage, ne même pas trouver le temps de faire une sieste ?... 
J'adore ça, c'est certain. Etre actif, avoir toujours quelque chose en tête. Sortir et voir du monde, notamment dans le cadre d'ovs. D'ailleurs s'il n'y avait pas ce site communautaire, je me demande bien ce que serait ma vie aujourd'hui... Grâce à ovs, j'ai la possibilité de sortir, de m'entourer, et même d'avoir le choix. Choisir les personnes dont je souhaite m'entourer est un réel luxe dans ma vie. Un luxe qui a vraiment changé bien des choses : Je suis aujourd'hui moins dépendant des rares amis que j'ai conservés et j'attends donc moins d'eux. Et puis, je peux désormais aussi être celui qui propose et non plus seulement celui qui suit.
Comme je l'ai dit, j'ai continuellement quelque chose en tête : un projet en cours de développement, une nouvelle activité à préparer ou à tester. Et en cela aussi ovs m'aide beaucoup puisque le site me permet de trouver les gens avec qui partager mes passions ou présenter le fruit de mon "travail", qu'il s'agisse d'écriture ou d'autres créations. (Je bosse par exemple actuellement sur le développement d'un jeu que la manne de joueurs potentiels inscrits sur le site m'offre la possibilité de tester.) Et même s'il y a aussi des déceptions puisque mon investissement est parfois aussi tributaire de celui des autres, cela m'apporte beaucoup et au final contribue même à façonner l'homme que j'aimerais être. Peut-être pas plus tolèrant mais plus "distancié" par rapport aux choses et aux gens.
Pourtant je l'ai souvent écrit sur ces mêmes pages, je suis seul. Et même si cette situation m'attriste, en même temps que je sors et vois du monde, je me rends compte que je deviens aussi de plus en plus indépendant et solitaire. C'est aussi ça le paradoxe d'ovs et peut-être même de la vie. Il ne suffit pas de s'entourer pour se sentir moins seul. Mais cela je le sais depuis déjà longtemps.
Dernièrement j'ai eu une conversation avec deux mes amis à propos de la vie et ses priorités. Y a-t'-il vraiment une hiérarchisation de nos désirs ? Peut-on cumuler de front plusieurs quêtes, travail et amour ? Et ces priorités ne changent-elles pas en fonction du moment et de notre état d'esprit ?... Pour moi la réponse à ces question, si on me les pose aujourd'hui, est évidente : j'ai besoin de me consacrer entièrement à mon bonheur et pour le moment celui-ci passe par mon épanouissement personnel, par mes passions et mes relations. Enfin par cette quête de l'autre et non par le travail !
Mais bien sûr, cette réponse n'est vraie qu'au moment où je l'apporte.